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Mesurer l’impact social et environnemental des ressourceries

C’est grâce à la collaboration de six ressourceries des Laurentides que la réalisation d’une mesure d’impact social et environnemental de leurs activités, via une démarche scientifique, est rendue possible. Coordonné par Économie sociale Laurentides (ÉSL), le projet, qui s’échelonnera sur l’année 2022, permettra de mesurer leur impact aux niveaux de l’insertion sociale, du réemploi de vêtements et d’objets de seconde main.

« Une série d’événements ont rapproché ÉSL des ressourceries au courant de l’année 2021. Émanant d’un désir commun, il allait de soi pour nous de soutenir nos membres via ce projet, qui valorise du même coup l’économie sociale comme un modèle d’affaires porteur pour nos communautés », souligne Marc-André Caron, directeur général d’ÉSL.

En outre, le projet permettra de :

  • Fournir aux ressourceries des outils de mesures scientifiques afin de rendre compte de leurs valeurs ajoutées en impact social et environnemental ;
  • Favoriser une collaboration entre les ressourceries de la région par l’utilisation d’un premier outil commun. Cela constitue la première boucle de l’économie circulaire : la mutualisation ;
  • Positionner favorablement les ressourceries dans l’arrivée des prochaines Responsabilités Élargies des Producteurs (REP).

Les résultats d’une mesure d’impact social permettent d’asseoir la connaissance et la reconnaissance de l’expertise et de la qualité des pratiques d’une organisation, de documenter avec justesse sa contribution dans la communauté, tout comme ils permettent aux bailleurs de fonds de mesurer les retombées des fonds accordés.

Émanant d’un désir commun, il allait de soi pour nous de soutenir nos membres via ce projet, qui valorise du même coup l’économie sociale comme un modèle d’affaires porteur pour nos communautés. ”  – Marc-André Caron

Démarche scientifique

Pour nous accompagner dans la démarche : le Comité sectoriel de main-d’œuvre de l’économie sociale et de l’action communautaire (CSMO-ÉSAC).

Lynda Binhas, qui est responsable du mandat, est détentrice d’un doctorat en sociologie, et occupe le poste de directrice de la recherche et analyse au CSMO-ÉSAC depuis 20 ans. Dès ses débuts au CSMO-ÉSAC, elle a développé une démarche de mesure d’impact social adaptée et adaptable aux 32 secteurs d’activités de l’économie sociale et de l’action communautaire.

Cette démarche, reconnue par les ministères, a été utilisée pour la réalisation de mesures d’impact social de nombreuses organisations du secteur.

Les entreprises participantes

1. Recyc-Dons, de la MRC Thérèse-de-Blainville
2. Dépanne-Tout, de la MRC Thérèse-de-Blainville
3. Grenier Populaire des Basses- Laurentides, de la MRC Deux-Montagnes
4. Atelier Éclipse, de la MRC Rivière-du-Nord
5. Inter Action Travail, de la MRC des Laurentides
6. Recypro, de la MRC d’Argenteuil

À propos d’Économie sociale Laurentides

Active depuis 14 ans sur le territoire des Laurentides, Économie sociale Laurentides (ÉSL) est reconnue comme interlocuteur privilégié sur les questions de l’économie sociale au plan régional. Forte de ses 111 membres, répartis dans les huit MRC de la région, ÉSL favorise la concertation entre les différents acteurs du milieu et soutient la création de conditions favorables à ce modèle entrepreneurial de développement. Ce faisant, en tant que pôle régional de l’économie sociale, ÉSL participe à la vitalité et la diversification économique du territoire.

Ce projet est rendu possible grâce au soutien financier du Ministère des Affaires municipales et de l’Habitation (MAMH) dans le cadre du Fonds régions et ruralité (soutien au rayonnement des régions), des MRC et des ressourceries participantes.

Pour toute information, communiquez avec Sarah St-Denis, coordonnatrice du projet Mesure d’impact social et environnemental des ressourceries : un atout durable, par courriel à s.stdenis@economiesocialelaurentides.ca.